Si je pouvais me permettre de donner un conseil, un avis ou même une suggestion à nos représentants, sur l'attitude à adopter lors de la grande concertation nationale, ce serait de rentrer dans l'arène du débat avec l'idée chevillée au corps, qu'aux grands maux, il faut apporter de grands remèdes.

Commençons néanmoins par le début, une évidence vraiment, mais qui doit visiblement être explicitée à nos chers fonctionnaires et autres serviteurs de l'État :
1. Il faut répondre aux demandes des administré(e)s qui vous sont adressées, par courrier postal, par voie téléphonique, par mail ou tout autre moyen que l'administration aura choisi pour communiquer avec le public.
2. Les sites internets de nos administrations et institutions sont mal conçus, impossible de trouver des informations utiles ou de la documentation, de trouver les coordonnées des personnels responsables. En gros, ces sites internets ne prennent pas en considération le confort ou l'expérience des utilisateurs. Ils ne sont pas mis à jour régulièrement, au point où l'on est en droit de s'interroger sur l'existence d'un responsable du réseau informatique. Le temps de chargement des sites est trop long, ce qui est incompréhensible vu la légèreté des contenus. Ces sites ne sont que des façades, des vitrines qui donnent sur le vide, pour justifier des dépenses qui ont été allouées à ce domaine, rien de plus. Quelques ministères font un effort comme ceux de l'éducation nationale, des finances et de la culture.
3. Comment expliquer que dans une société où beaucoup de citoyens disposent de téléphones mobiles, sont connectés à Internet et raffolent des réseaux sociaux, si peu d'efforts soient consentis par les pouvoirs publics afin de transmettre de l'information et de la sensibilisation ?